samedi 22 mai 2010

L'Allemagne et la sortie de l'euro

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La lettre est parue aujourd'hui dans le journal autrichien krone.at

Le ministre des finances Schäuble a l'intention de sortir de la zone euro avant la fin de l'année. Les préparations battent leur plein. La raison est un calcul du ministère des finances: Le cout de financement de l'UE augmente de façon exponentielle, le besoin des pays du sud atteind un billion. "Inacceptable que les allemands fassent des économies, et que d'autres dépensent l'argent" peut on entendre dans l'entourage du ministre. La sortie de l'euro est une réaction logique et nécessaire à la mauvaise gestion dans beaucoup d'autres pays, que l'Allemagne ne veut plus supporter. Le DM succedera à l'euro à partir du 1.1.2011. [...]

Ce n'est pas parce que ce monsieur l'a publié que c'est vrai ... Il y a quelque chose qui me dérange dans cette lettre ... son coté bricolé? 1.1.2011 j'y crois pas, si ça doit se faire, ce sera avant.

Stiglitz le dit clairement dans cette interview aujourd'hui (Le Monde):
L'Europe va dans la mauvaise direction. En adoptant la monnaie unique, les pays membres de la zone euro ont renoncé à deux instruments de politique économique : le taux de change et les taux d'intérêt. Il fallait donc trouver autre chose qui leur permette de s'adapter à la conjoncture si nécessaire.[...] L'Europe a besoin de solidarité, d'empathie.

C'est justement le problème: L'Europe doit devenir une Europe de transfer, c.a.d. l'Allemagne doit être saignée à blanc pour les PIIGS. La réunification n'a déjà pas été drole, et il s'agissait d'un seul pays avec une seule langue et une culture.

Pensez-vous que la viabilité de l'euro soit menacée ?

J'espère que non. Il est tout à fait possible d'éviter que la monnaie unique ne périclite. Mais si on continue comme ça, rien n'est exclu. Même si je pense que le scénario le plus probable est celui du défaut de paiement. Le taux de chômage des jeunes en Grèce s'approche de 30 %. En Espagne, il dépasse 44 %. Imaginez les émeutes s'il monte à 50 % ou 60 %. Il y a un moment où Athènes, Madrid ou Lisbonne se posera sérieusement la question de savoir s'il a intérêt à poursuivre le plan que lui ont imposé le Fonds monétaire international (FMI) et Bruxelles. Et s'il n'a pas intérêt à redevenir maître de sa politique monétaire.

Rappelez-vous ce qui s'est passé en Argentine. Le peso était attaché au dollar par un taux de change fixe. On pensait que Buenos Aires ne romprait pas le lien, que le coût en serait trop important. Les Argentins l'ont fait, ils ont dévalué, ça a été le chaos comme prévu. Mais, en fin de compte, ils en ont largement profité. Depuis six ans, l'Argentine croît à un rythme de 8,5 % par an. Et aujourd'hui, nombreux sont ceux qui pensent qu'elle a eu raison.

Ben voilà, c'est "tout à fait possible", mais il ne dit pas comment, et il n'y croit pas non plus. En plus "l'austérité mène au désastre"... On voit bien qu'il n'y pas d'autre issue que la sortie (pour ainsi dire ;-)

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2 commentaires:

  1. Moi, je veux que tout redevienne comme avant :

    chacun sa culture, sa langue, son "indépendance"

    monnaietaire.

    Que l'euro crève, c'est mieux !

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  2. J'ai effacé le commentaire insultant parce que
    1) anonyme et
    2) insultant et pas constructif

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