mardi 12 août 2008

Histoire "Le futur de la Norvège – dans notre passé? "

Il y a quelques années j'ai lu une histoire, reçue de deux physiciens allemands qui étudient des cas "paranormaux", qui m'avait marquée. J'ai du y repenser récemment en lisant une analyse sur les relations tendues entre la Suède et la Russie et le conflit imminent autour de l'arctique.
Le conflit récent m'y a encore fait penser.
Et aussi les futures expériences du CERN - voir article en français de Ria Novosti. Je ne pense pas qu'un "trou noir engloutira la terre" mais il est pensable que des distorsions de l'espace-temps se produisent. Après tout, il serait grand temps que notre notion primitive de l'espace temps subisse une petite correction.
Aucune mauvaise intention là derrière, ces scientifiques là ne sont pas méchants, juste innocents, comme des petits enfants qui jouent avec un révolver.

Comme le texte est absolument introuvable, ni en français ni en anglais, je l'ai traduit.
Je vous laisse imaginer ce qu'il faudrait qu'il se produise d'ici la fin de l'année, pour que les faits du passé correspondent à notre présent - ce qui est très hypothétique, même si le récit est authentique, et il l'est probablement.

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La prof. de math russe Taisa Ivanowna N. raconte au journaliste A. Piestow:
« J’aimerais raconter une histoire, que mon père, décédé entre temps, a vécu, alors qu’il travaillait en 1946 pour des « organismes compétents », vous comprenez de quel genre d’organisation il s’agit…
Mon père me raconta cette histoire en 1980, pendant les jeux olympiques de Moscou. A cette occasion, nous pouvions accéder dans les magasins de la capitale, mais aussi de province, à tout un tas de marchandises de l’ouest, que nous ne voyiions jamais sinon.
Enter autres il y avait des cigarettes de l’ouest à acheter comme Marlboro, Kent, Salem ou Newport menthol. Ces marques coutaient tout un rouble, et pour nous c’était très cher.

Un jour de cet été – j’étais en train de faire la cuisine – voilà que mon père rentra à la maison très agité, incroyablement nerveux. Sans un mot, il posa une bouteille de vodka sur la table et aussi un paquet de cigarettes de la marque Newport.
J’étais très étonnée, vu qu’il ne fumait ni buvait, ou alors très rarement. Il se remplit un verre de vodka et le but comme si c’était de l’eau.
J’étais choquée et compris, que quelque chose s’était produit, qui l’avait secoué au plus haut point.

Il finit par me raconter cette histoire incroyable et me demanda de jurer que je ne la répéterais à personne, tant qu’il vivait.

Voilà – En 1946, mon père servait comme lieutenant dans un service des affaires intérieures dans la ville de Sobinka, Wladimirskoj Oblasti.
Il était jeune et pas encore marié.
Un jour, une patrouille de police lui apporta un homme à l’apparence curieuse, dans des vetements déchirés et bléssé au crane. Il se trouvait en état de choc et ne pouvait pas parler, il regardait son environnement comme absent.
Tout ce que l’homme avait dans ses poches atterit sur le bureau de mon père, qui le porta au protocolle.
L’homme avait sur lui les objets suivants :
  • Un stylo étranger
  • Un briquet dans un étui en métal
  • Un paquet de cigarettes de la marque « newport » ( !) et
  • Une carte d’identité, qui n’était pas valable sur le territoire de l’URSS, établie en deux langues (russe et anglais). Le nom du propriétaire était Pokrowskij.
Mon père prit le document, qui était recouvert de celluloide (personne ne connaissait à l’époque les papiers laminés, remarque de l’auteur) et lut ce qui y était inscrit :
« Zone sous la responsabilité directe du commando de l’OTAN ( »NATO » dans le texte, ndt) de Murmansk. Zone d’occupation norvégienne. Pièce d’identité.
Nom : Pokrowskij. Date de naissance : 1.3.1972. Lieu de naissance: Murmansk, Russie.

La pièce d’identité avait été délivrée en 2008 par la commandanture de la ville de Murmansk. Elle était valable jusqu’à un certain jour de l’année 2009. Mon père ne pouvait déjà plus se rappeler exactement des dates.

Ce n’est pas seulement le texte qui avait electrisé mon père. Comme si tout cela n’était pas assez choquant, sur la carte se trouvait une photo d’identité en couleur ! A cette époque il n’y avait pas de photos couleur en Russie.

Mon père n’avait aucun doute qu’il s’agissait d’un agent étranger, mais ces dates sur la carte d’identité ! Après tout, on était en 1946 !
Il appela immédiatement le département Wladimirowskije du MGB (ministère de la sécurité intérieure, devenu plus tard le KGB).
Le MGB envoya de suite une voiture et une unité spéciale. L’homme fut transporté à Moscou directement. C’était l’ordre. Mon père ne l’a plus jamais revu.
Mais trois ou quatre jours plus tard, des fonctionnaires de haut rang arrivèrent de Moscou, et mon père et ses collègues durent faire un témoignage et signer une déclaration de secret professionnel.

Cette visite ne marquait pas encore la fin de cette histoire bizarre pour mon père. En 1949, il apprit par la radio, qu’un nouveau pacte militaire du nom de « OTAN » avait été créé. Exactement le sigle qu’il avait lu sur la carte d’identité mystérieuse qu’il avait pris en 1946 d’un certain Pokrowskij. A l’époque il n’y avait pas d’OTAN, et mon père ignorait la signfication de cette abréviation.
En 1980 vint le deuxième évenement qui déséquilibra mon père. Il pouvait acheter des cigarettes de la marque « Newport », qui étaient disponbles dans les magasins soviétiques pour quelques jours. Le paquet de cigarettes avec l’inscription « Newport » ! le même qu’en 1946, Mon père se rapelait très bien de l’apparence du paquet de cigarettes d’autrefois.

Voilà pourquoi il avait eu besoin d’un coup de vodka pour se calmer.
Mon père ne vit plus. Je peux donc raconter ouvertement cette histoire. Mais ça fait des années que ces questions me hantent : […]

2 commentaires:

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